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SOUS CE TITRE PARAISSENT DES TEXTES VARIÉS

(Voir plus bas)

Dictionnaire de la Règle de Vie

Guillaume-Joseph Chaminade - article de l'Action Catholique (1950)

Congrès eucharistiques internationaux et les timbres

Raymond Halter - Marianiste

Joseph Fink - Marianiste bien connu à St-Boniface

La Vierge au manteau

La lampe de la paix

Les armoiries de la Société de Marie (Marianistes)

Collège Stanislas - Paris - Montréal - Québec

La Croix marianiste

Chaminade College School

Saint Maximilien Kolbe et Mon ideal Jesus fils de Marie

LE BIENHEUREUX GUILLAUME-JOSEPH CHAMINADE SUR LES TIMBRES

Fragment d’un drapeau hitlérien

Timbres religieux

LE DICTIONNAIRE DE LA RÈGLE DE VIE MARIANISTE

 

Saviez-vous qu’il existe chez les Marianistes un imposant ouvrage de 880 pages intitulé «Dictionnaire de  la Règle de Vie (DRM)? Ce volume, paru en 1988, «espèce de somme de la spiritualité marianiste» comprend 52 articles élaborés par 43 collaborateurs venant d’horizons variés et de cultures diverses. La répartition des articles est présentée selon six cadres de référence : ecclésiale, culturelle,  mariale, apostolique, biblique, relative à l’organisation.

À qui s’adresse ce Dictionnaire? À toute la Famille marianiste, bien sûr, mais aussi à un public plus large.

En effet, on peut lire dans l’introduction présentée l’archiviste du temps Ambrogio Albano, marianiste : «Le Dictionnaire de Spiritualité marianiste s’adresse évidemment aussi bien aux religieux marianistes qu’à tous ceux qui prétendent vivre selon son esprit. Et pourquoi ne pas élargir les horizons et susciter dans le public intéressé un mouvement de curiosité et de sympathie envers notre Fondateur, notre Société, notre spiritualité mariale? L’Église ne pourrait qu’y gagner».


CHAMINADE

Saviez-vous que le 21 janvier 1950, paraissait dans le journal L’Action catholique, sous la signature du Père Émile Weltz, marianiste, un long article intitulé Le centième anniversaire de la mort du Fondateur des Marianistes? Après avoir rapidement retracé la longue vie de Guillaume-Joseph Chaminade, l’auteur termine ainsi : «Héritiers de son esprit et de sa mission mariale, ses fils spirituels ne se lassent pas de faire revivre la douce et forte figure de leur vénéré Père. Ils sont convaincus que l’Église ne manquera pas de reconnaître bientôt sa sainteté et de la proposer comme exemple à tous ceux que préoccupe le salut des âmes et qui aiment Marie, notre Mère.»

C’est 50 ans plus tard que se réalisera le vœu du Père Émile Weltz et de tous les membres de la Famille marianiste. En effet, le 3 septembre 2000, à Rome, une importante délégation de la Famille marianiste assistait à la béatification de Guillaume-Joseph Chaminade. Celui de qui le Cardinal Donnet de Bordeaux disait : «Qu’on remonte à l’origine de toutes nos œuvres bordelaises, le nom de Chaminade est inscrit en tête de chacune d’elles», et que la population désignait déjà comme «le saint», est maintenant le Bienheureux Guillaume-Joseph Chaminade.


Saviez-vous que lors des Congrès eucharistiques internationaux des timbres sont émis pour commémorer l'événement? Depuis 1932, certains pays hôtes en émettent. Le Vatican, pour sa part, depuis 1964 en a émis à chaque Congrès eucharistique international. Quelques pages du diaporama ci-dessous ont été exposés lors du Congrès eucharistique de Québec en juin 2008.

Cliquez-ici pour télécharger la présentation.


 

Père Raymond Halter (1925-1998)

Le dixième anniversaire du décès du Père Raymond Halter est célébré par les Marianistes D’Abidjan.

Au début des années 1980, Raymond Halter, marianiste français, un des grands du Renouveau Charismatique d’Europe, venait par deux fois au Québec, nouer des liens avec les marianistes du Québec, le Père Régimbald à Granby et avec les centres du Renouveau.  Il le disait lui-même : il a beaucoup appris et aussi beaucoup donné.

En 1989, il était envoyé auprès du Père Vincent Gizard, sm, au Sanctuaire Marial d’Abidjan, inauguré deux ans plus tôt.  Marie et l’Esprit Saint faisant bon ménage, le Sanctuaire devenait, pour le Renouveau de l’Afrique de l’Ouest, un grand centre de ressourcement ; mais aussi un lieu de réconfort et de guérison pour le flot incessant des pèlerins souvent pauvres, démunis, malades ou tourmentés par les puissances du mal, bien connues ou invisibles..

J’ai souvent comparé le Père Halter au Bienheureux Frère André pour ce qui est de leur puissant charisme de réconfort et de guérison, s’exerçant très humblement, et souvent dans une certaine souffrance, (leurs problèmes de santé, leur activité sans repos) mais toujours dans la joie et une grande espérance, puisées auprès de Marie et de Joseph, protecteurs de l’Emmanuel, sur terre et dans l’Église d’aujourd’hui.

Et cela dura 9 ans.  Fin novembre 1998, Raymond Halter tombait dans un coma diabétique et mourait seul, à la Polyclinique Ste-Marie, dans la nuit de Noël du 25 au 26 décembre.  Ses funérailles eurent lieu au Sanctuaire Marial le 7 janvier 1999, le jour de son saint patron, Raymond de Pegnafort.  Il a été inhumé à la tombée de la nuit au Noviciat marianiste Notre Dame del Pilar.  Peu après partait aussi pour le ciel le Québecois le plus connu dans le monde des pauvres, le Père Émilien Tardif.  Le Père céleste les voulait auprès de lui eux qui avaient si bien travaillé pour la préparation du Grand Millénaire.

C’est auprès du tombeau du Père Halter, au noviciat marianiste, que, le samedi 3 janvier, les fidèles se rendront en pèlerinage.  Le vendredi 26 décembre, anniversaire de sa mort, aura lieu une veillée de prière (sans doute toute la nuit) au Sanctuaire même, et une Messe le dimanche 4 janvier, au lendemain du pèlerinage. 

Nul doute que ce seront des jours de grande ferveur. Curieusement, après le décès du Père Raymond, ce fut non pas l’oubli, mais le silence.  Mais dernièrement, sa mémoire revit.  Deux années de suite, le lundi de Pentecôte 2007 et 2008, sans qu’il y ait eu pression du Sanctuaire, un pèlerinage annuel est venu concrétiser les visites ou pèlerinages individuels qui n’ont jamais cessé.  Et des pèlerins ont commencé à parler de lui, à rappeler des souvenirs…

Ici même, de retour au Québec, je souhaitais retrouver des traces du passage du Père Halter. Voici que récemment, des personnes inconnues m’ont parlé de lui, non pour exalter une célébrité quelconque, mais comme pour aviver le souvenir de grâces reçues ou attendues.   J’en suis reconnaissant à l’Esprit-Saint et à Marie !

Et si vous êtes de ceux qui auraient des choses à dire, il serait bon qu’on recueille ces souvenirs. Très concrètement, qui aurait une ou des photos de Raymond Halter ? Je cherchais cela dernièrement pour quelqu’un.  Et j’ai demandé à Abidjan de nous transmettre quelques documents de leur célébration.                                          

 Rosaire Côté, sm


 
Saviez-vous que St-Boniface (Manitoba) n’était pas une bien grande ville en 1917? Mais une ville quand même de quelques milliers d’habitants. Cependant, une personne, comme le frère Joseph Fink, marianiste, était assez connue pour qu’on lui adresse une lettre en ne mentionnant que son prénom et le nom de la ville. Voyez l’enveloppe ci-contre.

Saviez-vous?

La Vierge au manteau

La « Vierge au Manteau » est une sculpture de Marie « sans visage » qui représente le manteau de Diego dans la basilique de la Guadeloupe, à Mexico.

Un jour, Janusz Chwaluczyk (prêtre polonais décédé en 2004) et Roberto Guzman Santo (architecte mexicain décédé en 1991)) étaient passés devant une boutique d’artisanat à Mexico. Janusz avait vu une figurine de 30 cm qui l’avait inspiré. Il demanda à l’artisan de réaliser une « Vierge au Manteau » dans une unique pièce de métal. Janusz avait transporté cette sculpture en avion jusqu’à Québec et l’avait « offerte » aux Marianistes de Saint-Anselme pour le prix de 700.00 $.

 

Cette Vierge trop abstraite au goût de certains avait pris le chemin d’une  remise, au sous-sol. Plusieurs années plus tard, en 1998, Janusz fit sa dernière visite au Canada. Lors de ce séjour, il avait voulu racheter la sculpture et l’apporter en Pologne. Je me suis objecté et j’ai obtenu du Père Paul Lambert l’autorisation de l’apporter dans la chapelle de la Résidence Marianiste au Campus Notre-Dame-De-Foy, à St-Augustin. Cette chapelle dont les plans avaient été dessinés par … Roberto Guzman s’inspire de la thématique du manteau de la Vierge de la Guadeloupe. La « Vierge au manteau » s’y trouve bien à sa place. Janusz et moi l’avons installée en la fête de l’Immaculé Conception, le 8 décembre 1998.

Cette Vierge sans visage évoque la foi qui l’illumine de l’intérieur. Celle qui voit avec les yeux du cœur. 

Gérard Blais, SM

La Vierge au Manteau
Hauteur : 110 cm
Feuille de métal représentant le manteau de Diego
Or à l’intérieur, argent à l’extérieur.
Fabriquée à Mexico. Artiste mexicain inconnu.

(Voir d'autres photos de la Vierge au manteau dans la galerie)


Taybeh et la « Lampe de la paix »

 Taybeh, située près Ramallah en Territoire Palestinien, est l’ancienne Éphraïm mentionnée en Jn 11,54. Jésus était monté à Jérusalem où il avait reçu des menaces de mort. Il s’est réfugié à Éphraïm avant de revenir dans la ville sainte pour la célébration de la Pâque. Charles de Foucauld y est venu à plusieurs reprises aussi (1884).Une présence chrétienne est attestée ici depuis les origines. Aujourd’hui ce village palestinien de 1300 habitants est habité exclusivement par des chrétiens de trois rites différents : catholiques, grecs et melkites.  

À Taybeh, vit un prêtre catholique assez spécial appelé Abounah Raed. Il a renoncé à utiliser la violence pour les problèmes. Au lieu de pleurer et de déplorer comme bien d’autres, ce prêtre a décidé de faire face à la réalité avec la seule arme qu’il a : de l’huile d’olive. 

Puisque Taybeh est riche en oliviers, le Père Raed a créé une coopérative pour vendre de l’huile d’olive sur le marché international. Plus encore, il met en vente une lampe ayant la forme d’une colombe pour que partout dans les églises du monde, brille une flamme divine et qu’on prie pour la paix.  

Cette lampe circule maintenant dans les diverses communautés marianistes du Québec. Pendant le carême, elle fera le tour des paroisses de l’Unité Etchemin, sous la responsabilité du Père Gustave Lamontagne, SM. Une suggestion : faire la prière pour la Paix de saint François d’Assise. 

Gérard Blais, SM

 


Icône du Bienheureux Guillaume-Joseph Chaminade

«J'ai écrit ma première icône du P. Chaminade à la demande d'un Frère marianiste et je l'ai achevée le 19 mars 2004, fête de saint Joseph, par la phrase figurant sur les armoiries : «Fortes in fide» (Soyez fort dans la foi). L'icône n'est pas un portrait. Certains éléments nous aident cependant à identifier le Bienheureux : le camail rappelle qu'il a été chanoine. Sa chevelure blanche indique la sagesse qui émane de lui, plus que son grand âge. Comme il est au ciel, son visage ne doit plus refléter l'homme à tel ou tel âge de sa vie sur terre. L'or du fond symbolise la lumière éternelle dans laquelle il se trouve désormais. Son nom est inscrit sur ce fond, comme dans toute icône : Dieu nous appelle par notre nom. Est inscrit également, le titre de «bienheureux» que lui décerne l'Église, qui autorise son culte universel. L'auréole qui entoure la tête des saints signifie leur proximité avec Dieu et l'amour du Seigneur qui émane d'eux. Le regard de Chaminade recherche notre regard, quelle que soit notre position face à lui. Il appuie le message du phylactère qu'il tient de sa main droite, tout contre son coeur : «Vous êtes tous missionnaires!» Il nous le redit aujourd'hui, pour qu'à sa suite, avec Marie, nous cherchions à donner Jésus à notre monde. Sur le parchemin figurent les armoiries marianistes; il est signé de la croix marianiste, que portent comme insigne les religieux. Dans les icônes, les mains orientent notre regard physique vers un regard plus intérieur. Ici, la main ouverte dit la foi au Christ. Elle accueille également la prière de la commuauté et la présente à Dieu. On peut encore y voir un geste d'envoi. Semblable à la position de la maisn dans de nombreuses icônes de l'Annonciation, la main de Chaminade nous rappelle le oui de Marie. L'attitude générale du Bienheureux est paisible, signe de la force qu'il puisait dans sa confiance en Marie, dont le coeur immaculé intercède avec puissance auprès de Jésus, seul Sauveur.

Mme Micheline OLIVIER


 

LES ARMOIRIES DE LA SOCIÉTÉ DE MARIE

La Société de Marie porte d’azur, à une effigie de Notre-Dame del Pilar accompagnée au flanc dextre d’une étoile à cinq pointes et, au flanc senestre, de trois croissants entrelacés, toutes ces pièces d’argent; à la champagne aussi d’argent, ayant en pointe le chiffre de Marie, d’azur.

L’écusson est placé sur une croix aux bras de laquelle est enroulée la banderole portant le cri d’armes : «Fortes in fide», tandis qu’au pied, sur une autre banderole, se lit la devise «Per Matrem ad Filium». Des lis et des roses encadrent le tout.

Le champ est donc d’azur et d’argent de même que les pièces; il devait en être ainsi, car le blanc et le bleu sont les couleurs de Notre-Dame. L’effigie de la Vierge del Pilar rappelle la première origine de la Société, puisque c’est devant cette image bénie que le vénéré Père Chaminade conçut le dessein de sa double fondation; les trois croissants sont tirés des armoiries de la ville de Bordeaux, où il plut à la Providence de placer le berceau de la Congrégation; l’étoile à cinq pointes est empruntée au blason de la Sa Sainteté Léon XIII qui, par l’approbation définitive des Constitutions, donna la consécration suprême à l’œuvre conçue à Saragosse et née à Bordeaux; le chiffre placé à la base de l’écu exprime la vie et l’action de la Société : tout, sous les auspices de Marie, pour Jésus.

La blason repose sur la croix, car les armoiries des religieux sont destinées à leur rappeler, non pas de vains titres, mais les austères devoirs dans l’accomplissement desquels ils doivent mettre toute leur gloire : «Mihi absit gloriari nisi in Cruce Domini nostri Jesu Christi» (À Dieu ne plaise que je me glorifie en autre chose qu’en la Croix de Notre Seigneur Jésus Christ!) Gal, VI, 14.

Le cri d’armes «Fortes in fide» (Forts dans la foi), résume les leçons du Fondateur et l’esprit de la Société; c’est par la foi que nous ferons triompher les saintes causes à la défense desquelles nous avons consacré notre vie : «Haec est victoria quae vincit mundum, fides nostra» (La victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi). 1Je, V, 4.

La devise : «Per Matrem ad Filium» ( Par la Mère au Fils), est l’abrégé des Constitutions, le programme d’après lequel nous travaillons à notre propre sanctification et à celle du prochain.

Le lis et la rose sont des emblèmes qui se passent de toute explication : Marie est le Lis sans tache, la Rose mystique; elle veut voir fleurir, dans le cœur de ses fils, les lis de l’innocence et les roses de la sainte charité.

Le Messager, no 3, juin 1897, p 65,66.


Cette présentation des armoiries est plus claire et montre mieux les différents points décrits ci-haut. On peut aussi lire plus facilement le cri d'armes (Fortes in fide et la devise Per Matrem ad Filium.
 

STANISLAS

On pouvait lire dans le journal Le Soleil du 23 novembre 1989 : «Stanislas-Québec, une annexe du Collège Stanislas de Montréal, a été inaugurée, hier, à Sillery.»

Pour nous, Marianistes, Stanislas est un nom important quand on pense à toute la tradition de notre Société dans le domaine de l'éducation. Sans refaire toute l'histoire du Collège, mentionnons quelques repères. En 1804, l'abbé Liautard fonde La Maison d'éducation de la rue Notre-Dame-des-champs, à Paris. Prospère, l'oeuvre se développe bien. En 1822, «Louis XVIII baptisa le Collège du nom de son trisaïeul maternel, Stanislas, roi de Pologne» ...«pour témoigner ainsi de l'estime qu'il portait à l'oeuvre et à celui qui la dirigeait...»

Jusqu'en 1854, la maison vécut tant bien que mal, surtout mal vers la fin, sous la direction de personnes qui ne lui voulaient que du bien, mais dont la piètre administration et «une série d'opérations hasardeuses... furent autant d'étapes vers la faillite.»

On pensa alors, pour la relever, à un ancien élève de l'abbé Liautard (1814), devenu membre de la Société de Marie, l'abbé Jean-Baptiste Lalanne. Il devint directeur de l'établissement le 3 janvier 1855. En 1858, la Société de Marie achetait le Collège. Dès lors, «Stanislas était sauvé» et la manière marianiste fit de ce Collège LE COLLÈGE de Paris. Sous la gouverne de M. Lalanne, éducateur hors pair, il se développa et sut conserver l'esprit de sa fondation. À partir de 1870, M. de Lagarde «dont le direction est restée en quelque sorte légendaire» réalisa les promesses d'un bel avenir amorcées par son prédécesseur. En 1884, M. Prudham prit la relève. Sous sa direction les traditions de ses devanciers «n'ont fait que gagner en profondeur». Mais des troubles, bientôt, vinrent contrecarrer cet élan pour aboutir à la crise fatale de 1902 où on signifia à tous les religieux de France de se préparer ou à se dissoudre ou à quitter le pays.

Stanislas passa alors sous la direction d'une Amicale d'anciens qui achetèrent le Collège dont la renommée, bien assise par près de 50 ans de présence marianiste, a continué à se développer. Puis, le Collège a «fait des petits» à travers le monde. C'est ainsi qu'en septembre 1939 avait lieu l'ouverture officielle du Collège Stanislas de Montréal qui devait fonctionner «avec le même esprit que celui de Paris» mais avec un cachet québécois. Il restera rattaché à sa maison-mère de Paris jusqu'en 1967. A son tour, il «enfante». Témoin, cette ouverture à Québec, en 1989.

 


 

La Croix marianiste

 
Une Croix, tout d'abord, parce que Jésus Christ est le centre vivant de toutes choses, de tout être et de toute entreprise dans l’Église. C'est par lui que tout a été fait: En Lui tout subsiste (Colossiens 1,17). Mais par sa croix tout a été sauvé de ce qui était perdu:Loin de moi l'idée de me glorifier autrement que dans la Croix de Jésus Christ (Galates 6,14). Enfin, c'est par Lui que tous les hommes retrouveront leur unité dans la charité: Tout rassembler dans le Christ (Éphésiens 1,10).

Cette croix traverse un M en forme de cercle; cela comporte deux significations :
Ce cercle est le monde. Or Jésus était avant que le monde fut, et c'est ce que voudrait exprimer le fait que le pied de la croix est hors du cercle. Mais, une fois incarné, le Christ fait définitivement partie de notre monde, aussi la croix est-elle fixée au monde et lui donne tout son sens, toute sa vraie dynamique: L'univers peut être révolution, la Croix demeure ferme.

Ce cercle a la forme d'un M: n'est-ce pas par la Vierge Marie que le Christ est venu parmi nous? Il lui était antérieur et c'est en son Fils que Marie elle-même subsiste; mais une fois venu par elle, Il lui demeure indissolublement uni et elle Lui demeure indissolublement unie jusqu'à la croix et la résurrection. Aussi est-ce toujours avec l'aide maternelle de Marie que, par l'action de l'Esprit, le Christ vient naître en chacun d'entre nous, pour que nous soyons re-formés à sa ressemblance.

C'est un bon insigne marianiste: Jésus est le fondement et l'aboutissement de tout et de tous: Dieu ne prédestine personne que pour être conforme à Jésus Christ (Esprit de notre Fondation II, 895).; c'est ce que notre fondateur posait comme principe et il aimait la parole de saint Paul: Nul ne peut poser d'autres fondements que celui qui a été posé, Jésus-Christ (1 Corinthiens 3,11). Il rappelle d'ailleurs cette parole au moment même où il veut établir les fondements du dévouement à Marie (Esprit de notre Fondation I, 106).

Nous portons à la vue de tous cette croix qui nous rappelle notre attachement indéfectible à Jésus Christ et notre désir d'être rendus conformes à ce Dieu fait homme pour servir de modèle aux hommes (Constitutions de 1839, article 4).


Chaminade College School


Saviez-vous qu’à Toronto se trouve une école secondaire portant le nom de Chaminade? Depuis 1964, une école de Toronto a vu le jour pour répondre aux besoins de la population multiethnique  d’une partie de cette ville. Le diocèse de Toronto en fut l’instigateur, et l’école fut confiée aux Marianistes qui lui ont donné le nom de Chaminade College School. Les Marianistes, canadiens aidés de confrères américains, ont œuvré dans cette école jusqu’en 1972. Devant la difficulté de pouvoir fournir un personnel régulier, ils se sont retirés de l’école qui fut prise en charge par les Frères des Écoles chrétiennes d’Irlande.


Actuellement, l’école est dirigée par le Diocèse de Toronto. Cependant, on a gardé le nom d’origine Chaminade College School.


L’écusson de l’école reflète bien l’élan donné par les Marianistes : en voici une description sommaire : D’abord, en haut : «Fortes in fide» (Forts dans la foi) est la devise de l’école. L’Église est symbolisée par les armoiries de l’Archidiocèse de Toronto (section gauche). L’autorité civile est représentée par la feuille d’érable (section droite) La partie du bas montre les lettres MA qui sont les premières lettres de Marie et rappelle la présence des Marianistes qui furent les premiers à diriger l’école. Sur les côtés, des lis (gauche) et des roses (droite) représentent les vertus de pureté et de charité qui doivent animer les élèves. L’ensemble repose sur la croix, symbole du chrétien.


(Pour en savoir davantage, on peut consulter dans ce site à Au Canada/Ontario/Toronto. On peut aussi se servir des moteurs de recherche où de nombreux sites portent le nom de Chaminade College School).

 


SAINT MAXIMILIEN KOLBE ET «MON IDÉAL JÉSUS FILS DE MARIE»


Saviez-vous que saint Maximilien Kolbe dont le prénom était Raymond a pris le nom de Maximilien à sa première profession religieuse auquel il a ajouté Marie (Maximilien-Marie) lors de sa profession perpétuelle? Sa grande dévotion à la Vierge Marie l’a poussé à en promouvoir d’une façon particulière la connaissance et l’amour. Il fonda, pour ce faire, une revue qui sera très populaire Le CHEVALIER DE L’IMMACULÉE.


Saviez-vous que les Marianistes du Québec ont publié pendant un certain temps (1954-1965) un petit journal intitulé LE CHEVALIER DE NOTRE-DAME? Pourquoi ce titre? C’est justement en souvenir de celui de saint Maximilien Kolbe.


Saviez-vous que saint Maximilien était un admirateur des écrits du Père Émile Neubert sm. Il admirait en particulier le petit livre MON IDÉAL, JÉSUS FILS DE MARIE? Le 22 août 1935, deux ans après la parution de ce petit livre, à un de ses confrères franciscains, il écrivait, de Nagasaki où il a passé quelques années : «Le Marianiste, Émile Neubert a publié un livre intitulé MON IDÉAL, JÉSUS FILS DE MARIE. L’esprit qui imprègne ce livre est entièrement le même que le nôtre.»


Numériser0016.jpgSaviez-vous que MON IDÉAL JÉSUS FILS DE MARIE a été souvent réédité et traduit en plus de 20 langues? Une édition québécoise a été faite en 2001 aux Éditions Anne Sigier. Une dernière édition, en 2008, a vu le jour en Afrique. La couverture représente le Calvaire du Sanctuaire marial d’Abidjan (Côte d’Ivoire). Le sculpteur est un artiste ivoirien : Paul Siaka. «Le temps semble venu de le diffuser largement en Afrique» peut-on lire dans l’avertissement du début.


En fait, qu’a de particulier ce petit livre? C’est une conversation amicale entre Jésus et le lecteur qui désire mieux connaître et aimer Marie. Marie, dialoguera  à son tour avec le lecteur, pour montrer comment devenir d’autre Jésus.


L’auteur a voulu présenter l’action de la vierge Marie telle que vue par le fondateur des Marianistes, le Bienheureux Chaminade. En dédicaçant son petit livre, il écrira : «Sans Marie, vous ne pouvez pas réussir. Avec Marie, vous ne pouvez  pas échouer».

 


FRAGMENT D’UN DRAPEAU HITLÉRIEN

 

La Belgique avait déclaré sa neutralité au début de la dernière grande guerre. Les Allemands ne se sont pas préoccupés de cette neutralité. Un beau matin, dix mois après la déclaration de la guerre, sans avertissement, ils envahissent et font du coup deux millions de prisonniers. Parmi eux, quelques Marianistes, jeunes officiers.

De ceux là, un en particulier, est bien connu des Marianistes canadiens puisqu’il est arrivé au pays en 1950 et il y demeura jusqu’à mort en 1998.

Affecté en Belgique avec un groupe pour assurer la défense des frontières, il fut capturé le 23 mai 1940; il sera libéré par les alliés le 15 avril 1945. Cinq longues années dans les camps nazis. D’abord en Allemagne de l’Est, près de la Pologne, puis, plus tard, devant l’avancée russe en 1944, dans un camp à Saxe. Puisqu’il était officier il n’était pas dans un stalag (camp pour les hommes de troupes), mais dans oflag (camp pour les officiers). Il aimait raconter ce qu’on faisait pour se désennuyer : sports, cours, théâtre, etc. Il faut dire que sur ces milliers d’officiers, il y avait des gens de toutes sortes de métiers : aussi bien des professeurs d’université que des sportifs renommés, des médecins, des hommes de théâtre, des avocats, des professeurs, des religieux. De sorte que, tous ensemble, ils ont décidé de fonder une université où les étudiants étaient des prisonniers. Des grades ont été accordés qui se sont avérés valables par la suite.

Il n’a pas été maltraité physiquement pendant toutes ces années. Bien entendu, il a souffert de la faim, de la soif, de la fatigue, du harcèlement, de l’ennui. Cependant, il a gardé le moral.

Et quand les Américains sont arrivés, ce fut la joie, bien sûr. La débandade nazie fit que l’on y laissa un drapeau. Pour se souvenir de ces années terribles, notre confrère a pu se tailler un fragment en tissu rouge du drapeau hitlérien tombé bien bas.

   

 


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